Les fêtes de fin d'année dans l'espace : comment les célèbre-t-on ?
Il est estimé à l’heure actuelle que près de 2.3 milliards de personnes dans le monde seraient de confession chrétienne, et que presque la moitié de la population mondiale célébrerait Noël, par pratique religieuse ou culturelle. En outre, la célébration de Noël et des fêtes de fin d’année (nouvel an grégorien, Noël et nouvel an juliens, Thanksgiving, Hanouka…) ne se limite pas uniquement à la Terre, puisqu’on ne manque pas non plus de les honorer dans l’espace ! Car en orbite basse, les astronautes en mission à bord de l’ISS se réservent évidemment le droit de prendre une pause de leur travail acharné pour fêter ce moment singulier entre collègues, à 400km d’altitude. De même, Noël aura caractérisé des époques de la conquête spatiale, et ce depuis plusieurs décennies…
Aujourd’hui, dans le cadre du premier article publié sur le blog, intéressons-nous à Noël dans l’espace, son histoire et ses particularités !
Trois Pères Noël en orbite lunaire
La première fois que Noël fut fêté dans l’espace remonte à 1968, lors de la mission Apollo 8. Suite au succès de sa précédente mission en octobre et dans le but de respecter son calendrier prévoyant un alunissage à l’été 1969, la NASA envoya directement sa deuxième mission Apollo habitée en direction de la Lune. Lancée le 21 décembre à l’aide de Saturn V, l’audacieuse mission Apollo 8 comptait trois membres d’équipage, à savoir Frank Borman, Jim Lovell et Bill Anders. Ceux-ci insérèrent précisément leur CSM (Command & Service Module) en orbite lunaire le 24 décembre, à 9:03 UTC ou vers T+69h, et y restèrent 20h, complétant 10 révolutions autour du satellite.
De plus, nous retiendrons de cette mission les émissions télévisées retransmises en direct, et une en particulier, longue d’une vingtaine de minutes, enregistrée en cette nuit de Noël 1968. L’équipage y montrera des vues époustouflantes de Lune, puis récitera les dix premiers vers de la Genèse, racontant la création originelle, avant que Borman ne conclue en souhaitant aux auditeurs « Bonne nuit, bonne chance, un joyeux Noël, et que Dieu vous bénisse tous, vous tous [présents] sur la bonne Terre ». Cette transmission mémorable sera finalement écoutée par un milliard de personnes environ, répartis sur 64 pays aux quatre coins du monde. Peu après minuit, le CSM effectua une mise à feu de son système de propulsion principal SPS qui le remit en route vers la Terre ; au centre de contrôle de Houston patientant nerveusement pour une confirmation que la manoeuvre se soit bien déroulée, Lovell dit « soyez informés s’il vous plaît qu’il y a un Père Noël », signifiant que tout procédait nominalement.
Devenant de fait les premiers humains à quitter l’influence gravitationnelle de la Terre ainsi que les premiers à orbiter un autre monde, les trois astronautes s’affairèrent durant ce laps de temps à performer diverses opérations utiles aux futures missions Apollo, incluant des observations de la surface afin de juger sa topographie, la prise de photographies stéréoscopiques, des relevés géologiques, le repérages de sites lunaires spécifiques ou bien le survol de zones potentielles d’alunissage.
En plus des activités d’ordre techniques, la postérité retiendra notamment de cette mission le splendide cliché obtenu par Anders de la Terre se dégageant au dessus de l’horizon lunaire, baptisé à juste titre « Earthrise » ou « Lever de Terre » ; le poète Archibald MacLeish déclarera à son sujet que « voir la Terre telle qu’elle paraît réellement […] revient à nous observer nous-même et ensemble comme ses cavaliers, des frères [vivant] sur cette brillante beauté [voguant] dans le froid éternel ». Lovell pensera quand à lui que « la Terre vue d’ici est une grande oasis dans l’immensité de l’espace ».
Extrait de la fin du broadcast TV, au moment où l’équipage récite la Bible puis souhaite bonne nuit à la Terre © NASA
Skylab 4 fut lancée le 16 novembre grâce à une Saturn IB, et parachèvera une série de tâches plus dense qu’espérée, telles que des expériences portant sur la vie en microgravité, l’observation de la Terre et l’astronomie solaire. Gerald Carr, Edward Gibson et William Pogue célébrèrent donc Noël, mais aussi Thanksgiving et le Nouvel An en l’espace de cette mission spécifique. Le 25 décembre 1973, Carr et Pogue procédèrent à la seconde EVA (ExtraVehicular Activity, ou sortie extravéhiculaire), de 7h1min, sur les quatre qui seront accomplies pendant la mission. Au cours de celle-ci, ils auront récupéré et remplacé des cassettes vidéo localisées à l’extérieur de l’ATM, réparé un équipement de filtrage sur l’un de ses instruments et surtout pris quelques dizaines de photos ultraviolettes de Kohoutek, une comète sur laquelle on avait placé beaucoup d’attentes avec impatience étant donné qu’elle passait au plus près du Soleil à cette occasion-là.
Un sapin, une EVA et une comète
Cinq ans plus tard, un Noël spatial sera à nouveau fêté, cette fois-ci en orbite terrestre à bord de la station Skylab. Apollo ayant résulté en un succès incontestable, les autorités américaines ne virent cependant plus d’intérêt politique à poursuivre leur programme lunaire, et la NASA dut se focaliser sur des projets divergents en dépit des coupes budgétaires. Hormis celui de la navette spatiale qui demeurait alors à l’état d’ébauche, celui d’une station expérimentale en orbite, faisant usage d’éléments déjà mis en oeuvre pour Apollo, se concrétisa ; Skylab, du moins son composant principal (l’OWS, Orbital Workshop dérivé du 3è étage S-IVB de Saturn V), fut placé sur une orbite d’approximativement 430km d’altitude en mai 1973, et connaîtra trois équipages successifs, le dernier y restant 84 jours.
De retour dans la station, les deux astronautes rejoignirent leur collègues et purent célébrer ce jour comme il se doit, en mangeant un repas complet comprenant du gâteau aux fruits, en ouvrant leurs cadeaux et en discutant avec leurs familles. Ils se seront également permis une fantaisie en façonnant leur propre sapin à partir de canettes alimentaires, décoré d’autocollants et surmonté d’une feuille argentée en forme de comète, en guise d’étoile à leur arbre.
Noël pour les cosmonautes
À titre anecdotique, Skylab 4 aura coïncidé avec une mission soviétique parallèle, Soyouz 13, lancée le 18 décembre et retournée sur Terre le 26. Utilisant une version modifiée du Soyouz 7K-T, le vaisseau, étant censé voler en solo, ne disposait pas d’un système d’amarrage à son extrémité mais à la place d’un ensemble d’instrumentations nommé Orion 2. Embarquant des spectrographes UV ainsi qu’un télescope à rayons X, cet appareillage servit à procéder à des mesures astrophysiques sur le Soleil, des planètes et des étoiles. En conséquence, il s’agissait de la première fois où astronautes et cosmonautes volaient ensemble dans l’espace (sans se rencontrer ni communiquer, leurs orbites ne s’étant pas croisées). Subséquemment, Piotr Klimouk et Valentin Lebedev auront de même passé Noël en orbite, sauf qu’ils l’auraient consacré au rangement de leurs films et équipement, en prévision de leur retour le lendemain.
Lors de sa troisième mission, Soyouz TM-2, Youri Romanenko sera le premier homme à avoir passé deux Noëls (grégoriens) dans l’espace, tandis qu’il occupait la station Mir en compagnie d’Alexandre Alexandrov, Vladimir Titov, Moussa Manarov et Anatoli Levtchenko. À compter de 1987, au moins un humain sera présent à bord pour Noël pour un total de 12 expéditions, ce dès 1988 et Soyouz TM-7 possédant comme membres Alexandre Volkov, Sergueï Krikaliev et Valeri Poliakov. Elena Kondakova devint en 1994 la première femme à être dans l’espace durant Noël, sur Mir, et Thomas Reiter, astronaute allemand de Soyouz TM-22, le premier non-russe et non-américain à bénéficier du même honneur.
À l’opposé du Rideau de Fer, la célébration des fêtes de fin d’année était susceptible de ne pas se faire de la même manière que chez les américains, dans la mesure où les autorités communistes désappréciaient les fêtes religieuses ; de ce fait, le Nouvel An, laïque, était plus communément célébré au détriment des festivités orthodoxes.
Tout au long des deux prochaines décennies, seuls des soviétiques ou des russes passeront leur fin d’année dans l’espace, certains à plusieurs reprises ou en combinant les dates grégoriennes et juliennes. Fin 1978, Saliout 6 était occupée par l’équipage Soyouz 26 ou EO-1, formée par Youri Romanenko et Gueorgui Gretchko, arrivés le 11 décembre à bord et y séjournant pour une durée record de 95 jours. Exceptées les premières réalisées dans le cadre de cette mission (première mission à occuper la station, à recevoir la visite d’un équipage annexe provenant d’un autre vaisseau – Soyouz 27 & 28, à être ravitaillé – par un cargo Progress), les deux cosmonautes auront célébré le Nouvel An, et porté un toast lors d’un direct télévisé. La nature de la boisson qu’ils auront bue n’est néanmoins pas connue.
L’équipage de Discovery se constituait de sept astronautes : les américains Curtis Brown, Scott Kelly, Steven Smith, Colin Foale et John Grunsfeld, le suisse Claude Nicollier ainsi que le français Jean-François Clervoy. Une fois que le télescope avait été récupéré par le bras robotique de la navette puis ramené dans la soute à cargo de la navette, trois EVA se succédèrent les 22, 23 et 24 décembre afin de remettre Hubble en marche. Lors de la première, les trois Rate Sensor Units contenant chacun deux gyroscopes sont intégralement remplacés, et des kits d’amélioration Voltage/Température sont installés entre les panneaux photovoltaïques et les batteries du HST, en prévention de la surchauffe de ces derniers. Durant la deuxième, un ordinateur, 20 fois plus puissant que l’ancien, fut rajouté et le Fine Guidance Sensor optimisé. Enfin, la troisième vit le remplacement d’un transmitteur défaillant accompagné de l’installation d’un transmetteur digital.
Hubble, un superbe cadeau de Noël
En 1999, l’heure est grave pour la NASA et la communauté scientifique internationale parce que le HST, ou Hubble Space Telescope, est dans un état critique : trois de ses six gyroscopes, essentiels au pointage du télescope vers ses cibles, sont défaillants et compromettent dangereusement ses opérations. Originellement prévue à l’été 2000, la mission de réparation est avancée, sa première partie, STS-103, étant préparée en urgence mais subissant de multiples reports jusqu’à son lancement le 19 décembre, d’autant plus que la perte d’un quatrième gyroscope a forcé Hubble à se mettre en safe mode, le rendant inutilisable.
L’équipe du bord fêta Noël pour la première et unique fois dans l’histoire du programme de la navette, savourant des tortillas recouvertes de foie gras de canard, du cassoulet et du porc salé avec des lentilles. Le 25 décembre 1999, les astronautes furent réveillés au son de I’ll be home for Christmas de Bing Crosby. Ils contribuèrent à l’opération de libération de Hubble : ses panneaux photovoltaïques du télescope furent réorientés, ses batteries chargées, et Hubble fut libéré du cargo bay au moyen du bras piloté par Clervoy. Ceci terminé, le télescope flotta librement en s’écartant peu à peu de sa navette salvatrice. Tous les membres de STS-103 envoyèrent ensuite des vœux à la Terre en différentes langues. Ils achevèrent leur mission sans encombre, roulant sur leur piste d’atterrissage le 27 décembre. L’orbite de Discovery aura dépassé les 600km d’altitude, un record pour la navette spatiale.
Mirry Christmas !
Les années 1990 s’esquissant sous la perspective d’un rapprochement exceptionnel des programmes spatiaux américains et russes, les uns peinant à donner corps à leur projet de station voulue par Reagan et les autres essuyant de plein fouet la profonde crise économique induite par la chute de l’Union Soviétique. Le programme navette-Mir vit alors le jour, assurant la complétion de 1994 à 1998 de la Phase 1 d’une collaboration russo-américaine, autrement dit celle de 11 missions de la navette, d’un vol commun sur Soyouz et de plus de 1000h passées par des américains à bord de Mir. Ainsi, John Blaha, un vétéran des missions STS, célébrera t-il derechef Noël en 1996, la première fois pour un américain depuis Skylab 4, conjointement avec ses collègues de Soyouz TM-24 : Valeri Korzoune et Alexandre Kaleri.
John Blaha présentant ses vœux de Noël © AP Archive
Le 20 décembre, John déclara à des journalistes : « dans six jours, nous [lui, Valeri et Alexandre] allons avoir un drôle de festin », en référence à un « menu hors du commun » mélangeant nourritures russes et américaines, réunissant du porc, de l’agneau et des gâteaux traditionnels finalisés par « un magnifique dessert, et aussi de la nourriture italienne, des macaronis et du fromage ».
L’année suivante, Dave Wolf de STS-86 vivra une expérience analogue, pareillement les cosmonautes Anatoli Soloviov et Pavel Vinogradov de Soyouz TM-26. De confession juive, il recevra de la part du cargo Progress M-36 de quoi célébrer Hanouka, indissociable des traditions de cette religion ; malheureusement, il n’aura pas pu allumer les chandelles de son menorah, mais son dreidel (toupie cubique à faces trapézoïdales) lui aura tourné sans arrêter durant une heure et demi, lui valant une réflexion de son possesseur : « j’ai probablement battu le record de rotation de dreidel ». Le cargo aura aussi acheminé des cadeaux, un sapin miniature et des bonbons moscovites.
De son point de vue, l’évènement aura été mémorable de par son unicité, constituant une incroyable expérience du fait de ses circonstances. Il dira de l’arrimage du cargo Progress M-33 à la station le 22 novembre que c’était « similaire à Noël et votre anniversaire, compilés, lorsque vous avez cinq ans ». Le vaisseau apportant immanquablement du fret, composé de vivres, de matériel expérimental et d’autres éléments de survie, mais également de cartes et de cadeaux, l’astronaute l’évoqua en ces termes : « j’ai finalement vu le Progress. C’était une étoile scintillante, s’approchant à grande vitesse de nous en provenance de l’horizon. Soudainement, sa lumière s’est éteinte alors que nous passions dans l’ombre de la Terre. Cinq secondes plus tard, quatre éclairages sur le Progress se sont allumés. J’ai regardé le reste du rendez-vous à travers un petit hublot à l’extrémité arrière du module Kvant ». Dans la foulée, la joie succéda à la contemplation, John Blaha et ses camarades ayant ouvert le cargo et découvert ce qu’il transportait ; ils prirent plaisir à lire les lettres leurs étant adressées, ouvrir des cadeaux puis à manger des tomates fraîches et du fromage.
Les pionniers de l’Expédition 1
L’occupation permanente de Mir ayant cessé en 1999 et sa désorbitation volontaire se profilant, l’ISS fut mise sur pied et aussitôt son assemblage exécutée au point de la rendre viable, l’Expédition 1, la première d’une série ininterrompue jusqu’à nos jours, se mit en route pour celle-ci. Décollant de Baïkonour à bord de Soyouz TM-31, l’américain William Shepherd et les russes Youri Guidzenko et Sergueï Krikaliev l’accostèrent le 2 novembre 2000, pour amarrer leur vaisseau au port arrière de Zvezda. En leur qualité de pionniers, ils auront consacré leur mission de quatre mois à l’initiation du bon fonctionnement de la station, et auront été les premiers à y célébrer les fêtes de fin d’année, un rituel que les astronautes d’aujourd’hui perpétuent toujours. À Noël, les trois passagers de l’ISS auront ouvert des cadeaux, parlé à leurs familles et mangé de la dinde réhydratée ; au nouvel an, Shepherd honora une tradition de la Marine en rédigeant un poème et en l’incorporant dans le journal de bord.
« Il rentrera sûrement par le sas »
De nos jours, l’ISS est continuellement occupée par un équipage de sept personnes en moyenne, regroupant des américains, russes, européens, japonais et canadiens. La station aura vu se relayer des dizaines d’équipages, et un bon nombre de nationalités distinctes avec leurs cultures et coutumes propres. Présentement, elle accueille jusqu’au printemps l’Expédition 68, composée de trois américains (Nicole Mann, Josh Cassada, Frank Rubio), trois russes (Sergueï Prokopiev, Dmitri Peteline, Anna Kikina) et un japonais (Koichi Wakata), membres de Crew-5 ou bien de Soyouz MS-22.
Koichi, Frank, Josh et Nicole (de gauche à droite) adressant leurs vœux et parlant de leur Noël © NASA
Concernant leur repas, il a été spécifié qu’ils profiteraient d’un succulent festin, Nicole ayant montré à la caméra les mets empaquetés qu’on leur avait arrangés : des haricots verts épicés pour Koichi, du confit de canard pour Frank, des brocolis pour Josh (apparemment la seule manière de lui faire manger ses légumes), le tout agrémenté de pain, de bonbons et de sauce de canneberge. Nicole avoue regretter les réunions de famille, le grand repas, l’odeur de la cuisine et l’aspect chaotique de l’évènement, mais chacun est heureux de vivre les fêtes en orbite malgré leurs conditions extraordinaires. Koichi, lui, a émis le souhait de photographier le premier lever de Soleil qu’il apercevrait au Nouvel An, d’un hublot situé dans le module japonais Kibo.
Au sujet du Père Noël, force est de constater qu’il ne lui sera pas possible, à lui et ses rennes, de venir du côté du port zénith du noeud Harmony, mais Josh nous aura rassuré là-dessus : « malheureusement, tous les ports d’amarrage sont pris cette année. Nous nous attendons donc à ce que le Père Noël rentre sûrement par le sas [à priori le sas Quest qu’utilisent les astronautes en EVA], là où nous avons accroché nos chaussettes. […] De toute manière, nous serons prêts lorsqu’il se rendra ici ».
Un rituel annuel sur l’ISS
En conclusion de cet article ayant porté sur les fêtes de fin d’année à travers les âges de la conquête spatiale, voici une galerie d’images qui vous fournira un aperçu de cette période telle que vécue par les passagers de l’ISS. En règle générale, les astronautes profitent et jouissent d’une journée de repos le 25 décembre, qu’ils mettront à profit en communiquant avec leurs proches via visioconférences, en ouvrant des cadeaux choisis plusieurs mois à l’avance et acheminés par vaisseaux cargo (parmi lesquels figurent les Dragon et Cygnus américains, le Progress russe ou le HTV japonais), en décorant la station ou encore en mangeant des repas spécialement préparés pour l’occasion, se composant d’aliments déshydratés mais correspondant aux goûts des astronautes. Des activités peuvent être organisées (écouter de la musique, regarder des films…), et il est judicieux de rappeler que les astronautes célèbrent un double Noël, les russes fêtant le leur (le Noël julien orthodoxe) le 7 janvier seulement.
Sur ce, joyeuses fêtes, et n’hésitez par à jeter un œil aux visages heureux et festifs des membres des Expéditions ci-jointes de l’ISS !